La dominance œstrogénique, expliquée par une nutritionniste

La dominance œstrogénique est une surabondance des œstrogènes par rapport aux autres hormones (progestérone et testostérone). Ce déséquilibre hormonal est le plus souvent retrouvé chez les femmes mais il existe aussi chez les hommes. Comment savoir si nous l'avons et que faire pour y remédier ?

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La dominance œstrogénique est une surabondance des œstrogènes par rapport aux autres hormones (progestérone et testostérone). Ce déséquilibre hormonal est le plus souvent retrouvé chez les femmes mais il existe aussi chez les hommes.

Cet excès peut entraîner de nombreux symptômes, à savoir les règles abondantes et/ou douloureuses, un syndrome pré-menstruel, une prise de poids, de l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques...

Les causes sont multiples. En effet, le stress peut être à l’origine de la dominance œstrogénique, car un besoin accru de cortisol (hormone du stress) réduit la progestérone.

De plus, les xénobiotiques stimulent l’activité des œstrogènes et peuvent également entraîner ce déséquilibre.

La plupart des femmes avec une fatigue surrénale ont également tendance à avoir une dominance œstrogénique.

Que manger lorsque nous avons une dominance œstrogénique ?

L’alimentation joue un rôle majeur afin d’aider à rétablir cet équilibre hormonal.

1) Consommer des légumes crucifères

Les légumes crucifères contiennent un composé actif qui permet d’équilibrer le taux d’œstrogènes. Les légumes crucifères incluent : le chou, le brocoli, le chou fleur, le chou kale, le les choux de Bruxelles, le navet…

2) Limiter la consommation d’aliments riches en œstrogènes

Certains aliments sont riches en œstrogènes et dans le cas de ce déséquilibre œstrogénique, il est préférable de les limiter.

Aliments riches en &œlig;strogènes : 

  • L’ail

  • Les graines de lin/sésame 

  • La sauge

  • Les racines de réglisse

3) Limiter votre exposition aux perturbateurs endocriniens (bisphénol A, parabènes, ptalates)

Les substances toxiques que l’on trouve dans l’environnement (xéno-œstrogènes) perturbent l’équilibre hormonal. On peut les retrouver dans les cosmétiques, emballages alimentaires en plastiques, film alimentaire, Tupperware en plastique, pesticides, produits laitiers, viandes, conserve…

Une exposition importante stimule l’activité des œstrogènes et altère le fonctionnement du système endocrinien. Un excès d’œstrogènes peut conduire au développement de certains cancers, il est donc important de veiller à réguler le taux.

Si vous êtes atteint d’une dominance œstrogénique :

  • Privilégiez une alimentation bio afin de réduire l’exposition aux pesticides.

  • N’utilisez pas de contenants en plastique (Tupperware).

  • N’utilisez pas d’emballage alimentaire en plastique. Remplacez-le par des bee-wraps. 

  • Consommez du soja avec modération (2 fois par semaine maximum).

4) Adopter une alimentation riche en fibres

Les fibres, particulièrement insolubles, se lient à l’excès d’oœtrogènes dans le système digestif de façon à pouvoir être expulsées du corps.

Les aliments riches en fibres sont les céréales complètes (pâtes complètes, riz complet ...), les légumineuses (lentilles, pois chiches ...), les fruits et les légumes.

5) Limiter la consommation de viandes et de produits laitiers

Une consommation excessive de produits laitiers et de viandes peut entraîner une perturbation hormonale. La consommation ne doit pas excéder 1 portion/ jour pour les produits laitiers (fromage, lait, yaourts, fromage blanc ...) et 500g de viande/semaine. Privilégiez des produits laitiers et de la viande biologique afin de limiter les pesticides et les hormones. Vous pouvez éventuellement remplacer les produits laitiers d’origine animale par ceux à base de « laits » végétaux.

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6) Limiter la consommation de sucres raffinés

Les sucres raffinés (sucre blanc, sucre roux...) favorisent la production des enzymes impliquées dans la fabrication des œstrogènes. Donc on y va mollo.

7) Maintenir une bonne santé intestinale

Un microbiotedéséquilibré peut conduire à une production d’œstrogènes. Il est donc conseillé de consommer régulièrement des aliments riches en probiotiques : légumes fermentées, kombucha, kefir...

Astuce : pendant 3 semaines, 20 min avant le petit-déjeuner, consommez un verre de kombucha.

8) Privilégier une alimentation riche en oméga-3

On retrouve les oméga-3 dans les graines de chia (pour bénéficier de tous leur atout, pensez à les moudre), les poissons gras (privilégiez les petits poissons gras 1 à 2 fois par semaine : maquereau, sardines ...) , les huiles végétales (en assaisonnement : huile de colza, huile de noix, huile de cameline - elles sont à conserver au réfrigérateur et à l’abri de la lumière).

9) Limiter la consommation d’alcool et de café

La consommation d’alcool est associée à l’augmentation du taux d’œstrogènes. Il est donc conseillé de l’éviter.

La caféine stimule les glandes surrénales qui vont fabriquer du cortisol et de l’adrénaline. Or ces hormones réduisent la progestérone. Il est donc préférable de limiter la consommation à 2 tasses par jour.

Comment améliorer les symptômes d’une dominance œstrogénique naturellement ?

En plus d’une alimentation équilibrée, il est essentiel de pratiquer une activité physique régulière, de gérer son stress et d’avoir un sommeil de bonne qualité afin d’améliorer les symptômes d’une dominance œstrogénique.

Enfin, en complément de ces mesures d’hygiène, je recommande EstroLuxcar il contient de la chorelle (détoxification), du fucus (anti-œstrogène), brocoli (présence d’un principe actif qui équilibre le taux d’œstrogène), mélisse (améliore l’humeur), le romarin et le poivre noir (augmentant ainsi la biodisponibilité des ingrédients).  De plus, EstroLux est vegan, sans OGMs et de qualité pharmaceutique certifiée (GMP) donc très sur pour la santé.

Etudes :

1) El Wakf, A. M., Hassan, H. A., & Gharib, N. S. (2014). Osteoprotective effect of soybean and sesame oils in ovariectomized rats via estrogen-like mechanism. Cytotechnology, 66(2), 335– 343.

2) Schechter D. (1999). Estrogen, progesterone, and mood. The journal of gender-specific medicine : JGSM : the official journal of the Partnership for Women's Health at Columbia, 2(1), 29–36.

3) Zeligs, M. A. (1998). Diet and estrogen status: the cruciferous connection. Journal of Medicinal Food, 1(2), 67-82.

4) Snoj, T., & Majdič, G. (2018). MECHANISMS IN ENDOCRINOLOGY: Estrogens in consumer milk: is there a risk to human reproductive health?. European journal of endocrinology, 179(6).